Depuis le début de le 19 juin, des mesures moins strictes contre le coronavirus sont en vigueur. Ainsi, le Conseil fédéral a réduit la distance à respecter à 1,5 mètre et a de nouveau autorisé des manifestations réunissant jusqu’à 1000 personnes, à condition que les contacts puissent être retracés. Toutefois, de l’avis de l’Alliance évangélique suisse SEA-RES, un assouplissement rapide ne doit pas conduire à une indifférence inconsidérée.
Avec le dernier paquet d’assouplissements, le Conseil fédéral met davantage l’accent sur l’action et la responsabilité individuelle. Le maintien de la distance et des règles d’hygiène inchangées restent les mesures de protection les plus importantes. Avec le retour de l’état « extraordinaire » à l’état de « situation particulière », la responsabilité principale incombe à nouveau de plus en plus aux cantons, ce qui signifie qu’ils peuvent prendre leurs propres mesures, si nécessaire.
Ces changements apportent également de nouvelles opportunités pour les événements proposés par les Églises. La distance sanitaire se situe nouvellement à 1,5 mètre. Étant donné que cette distance requise reste un défi lors des cultes, il convient de continuer à tenir des listes de contacts, particulièrement pour les visiteurs où davantage d’informations doivent être recueillies (nom et prénom, numéro de téléphone et code postal).
Les chants collectifs sont à éviter si la distance minimale et la bonne ventilation des locaux ne sont pas garanties. Les masques sont une option intéressante, dans ces situations, particulièrement pour chanter. La petite restauration à l’église (café, apéro, repas, etc.) peut à nouveau avoir lieu, si une distance de 1,5 mètre entre les tables est assurée. Pour les personnes de plus de 65 ans et celles qui ont des fragilités préexistantes, aucune recommandation spéciale ne s’applique au-delà des mesures de protection générales et leur participation aux événements est de leur propre responsabilité.
La Confédération a abrogé la recommandation de travailler dans un bureau à domicile et les règlements sur la protection des personnes particulièrement vulnérables. Les deux sont la décision des employeurs et leur devoir de protéger la santé de leurs employés.
Le nombre de nouvelles infections est encore heureusement faible. Toutefois, le danger de nouvelles épidémies n’a pas été écarté, comme le montrent les exemples actuels à l’étranger. En outre, avec l’annonce du dernier assouplissement des restrictions, le Conseil fédéral a simultanément souligné la possibilité d’une deuxième vague d’infections et a exposé la procédure à suivre dans ce cas. Pour ces raisons, la SEA-RES estime qu’il convient de continuer à faire preuve de prudence et fait appel à la responsabilité individuelle.
> Plan de protection du RES (v.24.06.2020)
> En cas d’infection Covid-19 dans une Église (v. 03.06.20)
SwissCovid: Une application à rendre virale…
L’application de traçage automatique SwissCovid a passé sa phase de test et a pu être mise en téléchargement gratuit le 25 juin dernier. Celle-ci scanne notre environnement en permanence via Bluetooth et enregistre les numéros des personnes qui ont également installé cette application. Aucune donnée n’est accessible pour l’utilisateur, mais le logiciel a la capacité d’avertir lorsqu’une infection est annoncée sur l’application. Les personnes ayant été en contact avec l’infecté(e) sont immédiatement informées par SwissCovid. C’est simple, c’est efficace, c’est parfaitement conforme au niveau de la protection des données.