Du 2 au 4 juin, quelque chose d’unique va se vivre à Leysin. Une retraite. Mais pas n’importe laquelle. Pour la septième fois, près de 160 pasteurs et leaders évangéliques de Suisse romande déposeront leurs manteaux ministériels au vestiaire pour vivre trois jours dans la présence de Dieu. Trois jours pour ne plus être « celui ou celle qui sert », mais simplement un fils, une fille, un disciple.
Le thème de cette édition : Time Out. Un arrêt, oui. Mais pas un arrêt pour fuir. Un arrêt pour écouter, pour se laisser visiter, pour recevoir. Un temps pour sortir de la routine, mais surtout un temps pour sortir vers les autres. Car ce “Time Out” est aussi un appel au missionnel, à une Église qui va vers les périphéries, vers les cœurs brisés, vers ceux qui n’entreront peut-être jamais dans un culte mais qui attendent, souvent sans le savoir, que quelqu’un leur parle du Royaume.
Deux orateurs partageront ce que Dieu leur a mis à cœur. Mais l’épicentre de ces jours, ce seront les discussions aux tables, les prières partagées, les cœurs ouverts, les larmes parfois, les décisions prises dans le secret. C’est là que l’Esprit-Saint parle, rassemble, restaure, envoie.
Cette retraite est bien plus qu’un événement. C’est un pivot stratégique pour l’Église en Suisse romande. Au fil des années, ces temps à Leysin ont été le théâtre de réconciliations, d’unité restaurée, de directions claires données à des hommes et des femmes de Dieu. Ce qui se vit dans cette atmosphère de confiance et de vérité marque les mois suivants : des initiatives naissent, des pas de foi sont franchis, des collaborations inattendues émergent.
C’est pourquoi nous lançons un appel clair : prions
Prions pour ces trois jours. Pour que les cœurs soient préparés. Pour que les voix humaines s’effacent devant la voix du Bon Berger. Pour que des fardeaux soient déposés, des directions soient reçues, des guérisons intérieures aient lieu. Prions que l’unité grandisse, non pas dans un consensus fade, mais dans une vraie communion forgée dans la prière et la vérité.
Prions aussi pour l’après-Transvision. Que ceux qui reviendront dans leur Église, leur ministère ou leur réseau ne reviennent pas les mains vides. Qu’ils reviennent enflammés, renouvelés, orientés, et prêts à faire un pas de plus vers un christianisme incarné, audacieux, missionnel.
Dieu veut parler à son Église
Alors que ces 160 leaders montent sur la montagne, comme Moïse l’a fait, nous avons le privilège de les porter en prière. Pour que la nuée de la gloire descende. Pour que la voix du Père se fasse entendre. Pour que des hommes et des femmes redescendent dans la vallée avec un cœur transformé et une vision renouvelée.
Et si, à travers leur “Time Out”, c’était toute la Suisse romande qui était mise en mouvement ?
Christian Kuhn, directeur RES et membre du Comité de Transvision